Plutôt méconnue, la roséole est une maladie infantile qui touche les bébés entre 3 mois et 2 ans. Peu contagieuse, elle peut être toutefois transmise comme toutes maladies virales. On recense toutefois un enfant sur trois qui a déjà attrapé cette maladie. Si certaines maladies infantiles présentent des dangers quand une femme enceinte est en contact avec un sujet malade, d’autres sont inoffensives. 

La roséole, une maladie sournoise

Appelée également 6ème maladie ou exanthème subit, cette maladie infantile est due à un herpès humain du type 6, le HHV. Une fièvre ne permet pas de la détecter, mais c’est après une température élevée entre 39 et 40°C que des boutons apparaissent. Une éruption cutanée est la principale manifestation de la maladie. Des boutons rose pâle ou rouge font alors leur apparition sur le ventre, sur le torse et sur le dos. Sous la pression des doigts, ces taches deviennent blanches sans pour autant disparaître.

Généralement, cette maladie touche les nourrissons et les enfants, mais rarement les enfants au-delà de 4 ans. Parfois, ces symptômes passent inaperçus : aucun bouton, seulement de simples fièvres. Il est donc plus judicieux de voir un médecin en cas de fièvre persistante, car, avec plus de 40°C, le bébé peut avoir des convulsions ou des troubles de comportement. Les boutons disparaissent d’eux-mêmes après quelques jours sans aucune intervention médicale à part les antalgiques pour faire descendre la température.

Les caractéristiques de la maladie

Cette infection infantile est jugée non dangereuse. Même la contagion n’est pas systématique, comme le virus n’est pas si redoutable. Cette maladie a une période d’incubation plutôt longue, entre 5 et 15 jours. Quand la fièvre baisse, l’éruption cutanée apparaît et cela peut durer entre 4 et 10 jours.

Il faut dire que c’est une maladie bénigne et aucune administration d’antibiotique n’est nécessaire. Il suffit de faire baisser la fièvre avec du paracétamol ou avec l’ibuprofène pour les enfants âgés de plus de 6 mois. Il est aussi à noter que la fièvre provoquée par cette maladie peut résister aux antalgiques et récidive après quelques heures. 

Les complications qui peuvent survenir

La roséole ne présente alors pas de dangers importants. Cependant, des exceptions pourraient survenir. Ainsi, exceptionnellement, certains cas peuvent connaître des complications. Une méningite virale est enregistrée chez de rares patients. Des cas exceptionnels d’hépatite sont également notés quand des mesures n’ont pas été prises. Une possible baisse des plaquettes sanguines pourrait également survenir. Quand la fièvre ne tombe pas, le bébé risque de faire des convulsions partielles. Leurs attitudes pourraient aussi changer, à savoir le refus du biberon, des vomissements ou de la confusion.

Dans le cas où dans l’entourage du patient se trouve une femme enceinte, les doutes peuvent s’installer. Si d’autres maladies infantiles peuvent menacer le fœtus pour passer dans le placenta, la roséole ne présente pas de menace. Les études ne présentent aucun danger pour la grossesse. Toutefois, il est toujours préférable de prendre des mesures et ne pas prendre des risques. Évitez les contacts avec un enfant malade !