A l’heure où on ne jure que par l’écologique, l’intérêt suscité par les vélos électriques a nettement augmenté. En effet, le vélo à assistance électrique ou VAE offre la possibilité de se déplacer n’importe où à moindre effort tout en respectant l’environnement. Problème, il existe en toute une gamme à de prix différents qu’on ne sait plus où se donner de la tête. Alors, comment choisir son vélo électrique ? Hormis la finition, la maniabilité et les équipements, deux grands facteurs sont à prendre en compte :
La batterie
Trois chiffres se distinguent lorsqu’on parle de la batterie : l’ampérage (en ampères-heures), la puissance (en watts) et le voltage à la tension (en volts). Pour faire simple, un ampérage élevé équivaut à une autonomie plus importante, et un voltage élevé une conduite plus facile. Il est difficile de cerner exactement la distance couverte par une batterie d’où la fourchette donnée par les fabricants. En effet plusieurs paramètres entrent en compte comme le poids, les bagages, la force de l’individu, le vent contraire, le dénivelé, le gonflage des pneus…
Les performances de la batterie se dégradent au fil du temps (10 à 15% par an) et des cycles de charge selon la marque. Mais se déplacer en VAE reste très économique : le coût d’une recharge complète est de 1,5 centimes pour réaliser un trajet de 50 km.
Le moteur
Il y a plusieurs possibilités d’emplacement du moteur :
– dans la roue avant : offre une traction optimale et plus adapté pour les usages urbains
– dans la roue arrière : donne plus de propulsion et idéal pour les balades hors de la ville, les randonnées et le trekking.
– dans le pédalier : équipe souvent les VAE sportifs et reste assez cher.
Dans tous les cas, la place du moteur influe sur l’équilibre du vélo.
En tant que vélo à assistance électrique, le moteur offre à l’usager une assistance à l’effort, selon le capteur et selon les niveaux normalement réglables par une console fixée au guidon. Le capteur de force accorde une assistance proportionnelle à la force appliquée sur les pédales (plus on met de pression plus on a d’assistance), tandis que le capteur de rotation délivre constamment une assistance maximale et ceci dès les premiers coups de pédale.
Enfin, la force délivrée par le moteur se mesure à son couple, exprimé en newton par mètre. Plus le couple est élevé, plus le vélo aura la capacité de porter de lourde charge ou de franchir une côte.
Côté achat, optez pour un comparateur de prix : en règle générale, on peut dire qu’il faut faire attention en dessous de 600 €, la qualité moyenne est entre 700 et 1200 €, la bonne qualité se facture entre 1200 et 3000 € selon les équipements. Au-delà de 3000 € c’est le haut de gamme et à partir de 6000 €, le nec plus ultra. Choisissez léger et essayez chez le revendeur avant d’acheter. Retrouvez quelques conseils sur l’union.fr.